Déjà précurseurs avec plusieurs milliers d’équivalent logements raccordés à des réseaux de chaleur fonctionnant au bois, les acteurs de Saint-Étienne Métropole innovent sans cesse en valorisant différentes sources de chaleur fatale, c’est à dire produites par d’autres activités.
Description détaillée de la Solution
Un combustible d’un genre nouveau à Saint-Chamond
La ville de Saint-Chamond a missionné le Syndicat Intercommunal d’Énergies du département de la Loire (SIEL) pour créer un réseau de chaleur alimenté par la récupération des calories de l’incinérateur à boues de la station d’épuration de Saint-Étienne Métropole située sur son territoire.
La chaleur est captée via un échangeur thermique sur le conduit de fumées. Un réseau de chaleur souterrain sur-isolé de 800 mètres, conduit de l’eau à 80°C vers le quartier de Saint-Julien pour l’alimenter en chauffage et en eau chaude. Deux chaudières à condensation gaz ont été installées afin de compléter le récupérateur lorsque celui-ci ne fonctionne pas. Cette installation est équipée d’un système informatique qui permet de connaître en temps réel et à distance, la puissance de production et l’ensemble des données nécessaires à la bonne marche de l’équipement.
Cet équipement couvre 65% des besoins des bâtiments raccordés au réseau, soit une école, l’Inspection Académique et 5 logements. Comparée au chauffage au gaz, cette installation évite le rejet de plus de 100 tonnes de CO2 chaque année.
L’innovant réseau de Chaleur de Firminy
Le chauffage urbain de Firminy fonctionne avec 56% d’énergies renouvelables depuis 2014. Il était auparavant alimenté par trois chaudières au gaz. La ville a décidé d’une mixité énergétique en mettant en place un système novateur comprenant une chaufferie bois de 6 MWh et la récupération de la chaleur, produite par la cogénération du biogaz issu du centre d’enfouissement de Roche-la-Molière.
Les déchets fermentescibles du centre d’enfouissement produisent en effet du biométhane en se décomposant, qui, capté, est transformé en électricité par des moteurs à combustion dont la chaleur est récupérée pour chauffer l’eau du réseau. Ce réseau de chaleur alimente environ 6 000 logements en chauffage et eau chaude. Ce système permet également de réduire de 10 000 tonnes par an les émissions de CO2, et contribue à la lutte contre la précarité énergétique en diminuant le prix du mégawattheure pour les usagers de 17 % (par rapport au tarif 2012.)
Date de lancement
Réalisation engagée depuis2014