De l’eau pour tous dans les régions isolées de l’Afrique subsaharienne

Description détaillée de la Solution

Forte d’une expérience d’une quarantaine d’années et s’inscrivant pleinement dans les Objectifs du Développement Durable adoptés par les Nations Unies le 27 septembre 2015, Vergnet Hydro, leader français dans le domaine des solutions d’approvisionnement potable à destination des populations rurales des pays en voie de développement, a mis au point une plateforme de suivi des équipements hydrauliques en temps réel et à moindre coût pour répondre au défi de l’objectif 6, cible 6.1 des ODD : assurer l’accès continu à l’eau potable pour tous et en particulier pour les populations des zones rurales et isolées de l’Afrique subsaharienne. 450 millions d’Africains n’ont, à ce jour, pas droit ce service essentiel.

Partant du constat qu’un nombre considérable d’équipements de production d’eau pour l’alimentation des populations vivant dans des zones isolées sont en panne ou sur le point de l’être, rendant ainsi caducs des investissements lourds en équipements, Vergnet Hydro a conçu un observatoire consultable sur le web…

• répondant non seulement à la mission des autorités publiques locales de contrôler l’état des installations dans leur territoire
• mais aussi à une amélioration significative de l’implication des acteurs intervenant dans la chaine de maintenance des équipements.

L’observatoire apparait comme un outil véritable de mesure du taux d’accès effectif à l’eau des populations rurales d’Afrique subsaharienne : il vise non seulement à dynamiser le secteur des services essentiels mais aussi à planifier les priorités en matière de projets et d’investissement pour qu’enfin les 450 millions d’Africains ruraux aient un accès à un service d’eau comparable à celui assuré en ville et dans les mégalopoles.

Maîtriser le service de l’eau dans les campagnes africaines, c’est d’ores et déjà répondre à une première raison de l’exode de ces populations vers les grands centres urbains, c’est aussi essayer de contenir l’accroissement phénoménal des mégalopoles, génératrices d’importantes quantités de gaz à effet de serre.

L’observatoire est en premier lieu une vue de l’ensemble des installations et de leur statut :

• en fonctionnement
• en maintenance
• en panne
• autres

Principe de fonctionnement

Cette base de données est  alimentée par des messages codés envoyés par les usagers de l’équipement. L’information est dans un premier temps récupérée sur un serveur pays puis dirigée vers un serveur international : l’information est alors retraitée automatiquement pour actualiser l’observatoire, changer le statut de l’équipement mais aussi informer les acteurs de l’ensemble de la chaine de maintenance : distributeur des équipements, fournisseur, responsable des équipements. Le dispositif permet en retour l’envoi d’alertes sous forme de mails et participe à la dynamisation des opérateurs intervenant à chaque étape de l’entretien des équipements. Il vise à terme à diminuer les délais de réparation et à offrir un service quasi continu de distribution de l’eau potable aux populations.

Réseau d’acteurs

L’observatoire répertorie les acteurs de la chaîne de maintenance et leur contact afin de faciliter les échanges et réduire les temps de réactivité des différents partenaires : responsable de la pompe, maintenancier, dépositaire de pièces détachées, etc…

Base documentaire

Chaque pompe ou équipement hydraulique dispose de son historique et d’une base documentaire. Des documents tels que des photos, les coupes technique et géologique du forage, les caractéristiques de la pompe, les analyses d’eau sont consultables voire téléchargeables. A terme, les courbes de production des ouvrages seront créées. Un réseau de surveillance des nappes d’eau souterraine pourra être organisé permettant ainsi de sauvegarder la ressource en eau souterraine en agissant sur les débits de production des pompes ou sur la répartition des sources de prélèvement.

Interopérabilité et échange de données

Le format des données cartographiques conforme à la norme OGC (Open Geospacial Consortium) autorise l’échange des données selon des protocoles standards. Le recoupement de la carte des équipements avec la carte des populations mettra par exemple en évidence les besoins et justifiera la mise en place de programmes de travaux pour l’approvisionnement en eau potable dans les régions où les besoins pourront être clairement établis à un pas de temps quasi-réel. Une meilleure répartition géographique des points de prélèvements d’eau se traduira par un impact moindre sur les capacités de la nappe.

L’observatoire apparaît comme un vecteur de transfert de compétences Nord-Sud. Le secteur de la distribution de l’eau est professionnalisé; les acteurs, les bénéficiaires des équipements et les partenaires formés. L’Afrique subsaharienne profitera de la première grande base de données en équipements hydrauliques et de distribution d’eau actualisable en temps réel.

Date de lancement

31/07/2015

Partenaires de la solution

Points de vigilance pour le déploiement de la Solution

Performances, impacts et résultats

Environnementaux
Le déploiement des observatoires favorisera une meilleure connaissance des pérlèvements d'eau sur des nappes souterraines rendues fragiles par les conséquences du réchauffement climatique.

Sociaux/sociétaux
Les populations africaines vivant dans des régions isolées bénéficieront d'un service continu de la distribution en eau potable.

Economiques
Le croisement des informations issues du terrain et un diagnostic renforcés de problématiques actuelles de l'approvisionnement en eau potable des populations rurales permettront de renforcer l'efficacité et de flécher les financements selon un ordre de priorités mieux évalué.

Techniques
Une meilleure connaissance du sous-sol et de la qualité des eaux aidera au choix des équipements dont les caractéristiques techniques seront adaptées au contexte.