La pollution de l’air détériore notre santé — comme l’atteste l’augmentation de maladies allergiques et pulmonaires — et aggrave le réchauffement climatique par l’intermédiaire de la production de gaz à effet de serre (GES). Par conséquent, limiter la pollution améliore la santé des populations, réduit les productions de GES, et ralentit ainsi le réchauffement climatique. Un double bénéfice !
Description détaillée de la Solution
Les impacts si rien n’est entrepris
Sans suivre de manière précise la pollution et ses sources, il est difficile d’évaluer les conséquences des mesures de réduction des émissions et de bien concevoir les transformations de la ville.
Les moyens scientifiques/technologiques mis en œuvre
Des modèles de simulation numérique permettent d’évaluer la qualité de l’air sur les villes et vont jusqu’à la résolution de la rue. Pour améliorer les calculs, on les combine avec les observations issues de stations de mesure. Cela permet de suivre au mieux les vrais niveaux de pollution atmosphérique et leurs sources.
Il faut disposer de moyens de mesure de qualité suffisante et à moindre coût afin de couvrir au mieux les territoires les plus pollués. La simulation numérique requiert des avancées dans la compréhension scientifique de la chimie atmosphérique.
Les résultats attendus et sous quels délais
Des cartes plus précises de pollution urbaine peuvent être produites dans beaucoup de villes qui disposent déjà d’un système de mesure de la pollution et d’une méthode de simulation de cette pollution. Certaines villes mettent en place cette approche et les résultats commencent à arriver.